Pour espérer résoudre la crise des finances publiques, le Québec devra se doter d'un plan de «création de richesse», suggère l'Action démocratique du Québec.

Cette proposition est l'un des «cinq devoirs» soumis au gouvernement Charest, lundi, par le chef de l'ADQ, Gérard Deltell, en prévision du dépôt du budget du Québec, plus tard ce mois-ci.

En conférence de presse à Québec, M. Deltell a plaidé pour que le gouvernement facilite la vie des entreprises en allégeant la bureaucratie et en investissant massivement dans la recherche et le développement.

Citant une analyse du ministère des Finances, le chef adéquiste a dit trouver «honteux» que le Québec soit la cinquième nation la plus endettée du monde industrialisé.

En conséquence, l'ADQ préconise l'abolition du Fonds des générations - qu'elle juge inutile -  aux profits d'une stratégie de remboursement direct de la dette publique.

Le deuxième parti d'opposition à l'Assemblée nationale propose également une révision générale des programmes et des politiques publiques, une réduction importante du nombre de structures dans le réseau de la santé et à terme, l'allègement du fardeau fiscal de la classe moyenne.