À la banque, à la pharmacie, à l'épicerie, à la quincaillerie, au dépanneur, par téléphone sans fil - les Québécois ont l'embarras du choix pour envoyer des dons en Haïti.

Plusieurs entreprises québécoises ont commencé à recueillir les dons du public pour le compte de la Croix-Rouge et d'autres organismes de charité. Les quatre institutions financières québécoises - le Mouvement Desjardins, la Banque Nationale, la Banque Laurentienne et BMO Groupe Financier - ont lancé leur campagne de financement en succursale. Question de montrer l'exemple, Desjardins a donné 300 000$, BMO 250 000$, la Banque Nationale entre 150 000$ et 250 000$, alors que la Banque Laurentienne n'avait pas encore décidé de la somme.

 

Les dons du public sont acceptés dans les pharmacies Jean Coutu, Famili-Prix, Pharmaprix et Uniprix. Depuis hier, Couche-Tard égale les dons des clients qui ajouteront 1$ à leur facture pour l'aide humanitaire en Haïti. Metro, IGA et Rona ont aussi lancé hier leur campagne de financement en succursale. Astral organisera lundi un radiothon.

Tous les moyens technologiques sont bons pour envoyer des fonds: Rogers, qui a lancé une campagne de financement par messages textes, a recueilli 75 000$ en deux jours auprès de ses abonnés.

Bonne nouvelle pour ceux qui donneront à crédit: Visa et MasterCard ont décidé hier de renoncer aux frais prélevés sur les dons envoyés par carte de crédit. Cette renonciation ne vaut que pour les principaux organismes de charité comme la Croix-Rouge, Médecins Sans Frontières, l'UNICEF et Vision Mondiale.

American Express avait renoncé jeudi à ces frais. Selon le site Huffington Post, les institutions financières toucheraient environ 250 millions US par année aux États-Unis en frais prélevés sur les dons aux organismes de charité.