Le bénéfice net de Loto-Québec a reculé de 5,9%, au deuxième trimestre qui a pris fin le 28 septembre, pour atteindre 371 millions.

Il était de 394,6 millions lors du trimestre correspondant de l'exercice précédent.

Pour l'ensemble du premier semestre, le bénéfice net a reculé de 1,8% par rapport à la même période l'an dernier, atteignant 739 millions comparativement à 752 millions.

Loto-Québec a aussi connu une légère diminution de ses ventes, tant pour le trimestre de la période estivale que pour le premier semestre de l'exercice.

Ainsi, pour le deuxième trimestre, elle a enregistré des revenus consolidés de 945,9 millions, en baisse de 2,2% par rapport au trimestre correspondant de l'exercice 2008-2009.

Pour le premier semestre, ses revenus consolidés ont atteint 1,924 milliard comparativement à 1,938 milliard, une baisse de 0,7%.

«C'est quand même des résultats similaires à ce qu'on avait obtenu un an plus tôt», a affirmé en entrevue le directeur des relations de presse à Loto-Québec, Jean-Pierre Roy.

«Compte tenu de la situation économique, on est satisfaits dans l'ensemble», a-t-il ajouté.

M. Roy demeure optimiste pour l'ensemble de l'exercice. «D'ici le 31 mars prochain, on aura des résultats tout à fait comparables à ceux de l'an dernier», a-t-il dit.

Loto-Québec rapporte qu'elle a cessé le versement des commissions liées aux appareils de loterie vidéo qui étaient situés dans les hippodromes et les salons de jeux, à la suite des difficultés financières d'Attractions hippiques. C'est d'ailleurs le ministère des Finances qui le lui avait demandé, le 14 octobre dernier et, dès lors, le versement a cessé, a précisé M. Roy.

Loto-Québec a également récupéré les 265 appareils de loterie vidéo qui se trouvaient dans les hippodromes d'Aylmer et de Montréal. «On les garde. On n'a pas l'intention de les réinstaller. Ca diminue le réseau de 265 appareils», a souligné le porte-parole.

Comme le retrait est récent, il n'a pas encore eu de répercussions sur les résultats financiers de Loto-Québec. «Au prochain trimestre, compte tenu de la disparition des appareils dans les hippodromes, ce sera autre chose», a prévenu M. Roy.

Jusqu'ici, en effet, les revenus bruts provenant des hippodromes étaient pour le premier semestre de 2009-2010 de 11,357 millions, comparativement à 11,445 millions pour le semestre correspondant de l'exercice 2008-2009.

Dans les salons de jeux, cependant, les revenus ont été à la hausse entre les deux semestres, passant de 9,012 millions en 2008-2009 à 10,508 millions en 2009-2010.

Au total, dans le secteur des loteries vidéo, les revenus sont donc passés de 540 millions au premier semestre de 2008-2009 à 532 millions au premier semestre de 2009-2010. Le sous-secteur des bars et brasseries y est beaucoup plus important que les sous-secteurs des hippodromes et des salons de jeux.

Loto-Québec est l'un des créanciers d'Attractions hippiques, pour un montant de 2,4 millions, a indiqué M. Roy. Cette somme s'explique par des travaux qui avaient été réalisés dans les salons de jeux et dont les deux parties devaient partager le coût à parts égales. «On n'a pas reçu notre quote-part d'Attractions hippiques», a affirmé M. Roy à propos de l'entreprise qui a cessé ses activités le mois dernier après avoir tenté pendant plus d'un an de se restructurer.

Quant au projet de modernisation du Casino de Montréal, qui suppose un investissement de 306 millions sur quatre ans, il suit son cours. Le conseil d'arrondissement de Ville-Marie ainsi que le conseil municipal de Montréal ont donné leur accord au projet, rapporte Loto-Québec.