D'ici 2013, Boralex (T.BLX) veut avoir 1000 mégawatts (MW) sous contrats.

«C'est l'objectif de notre plan stratégique», dit son président, Patrick Lemaire.

Pour le moment, elle en a pour 600 MW, en comptabilisant le projet de la Seigneurie de Beaupré (136 MW), au Québec, et les sites de Thames River (40 MW), en Ontario, et de la Somme (9,2 MW), en France.

«C'est un défi à relever d'ici quatre ans, mais ça prend des défis dans la vie!» lance le grand patron en souriant.

 

M. Lemaire est optimiste, car il est convaincu que le secteur de l'énergie verte continuera à prendre de l'expansion.

«Les gens sont de plus en plus conscientisés par rapport à l'environnement, dit-il. Pour répondre aux préoccupations de la population, les pays tendent à diminuer les gaz à effet de serre et ça passe indirectement par de l'énergie verte, comme les éoliennes.»

Le président pense que la croissance se poursuivra, car il ne s'agit pas d'une industrie mature. Et il souhaite que le Québec prenne sa place dans ce secteur.

«Le gouvernement doit avoir la vision de faire du Québec un exportateur d'énergie verte», dit Patrick Lemaire.

Selon lui, la province a les ressources et les capacités d'être un générateur d'énergie renouvelable pour nos voisins américains et pour le reste du Canada.

«On a l'occasion d'avoir une nouvelle industrie, dit-il. Il y a un momentum pour l'énergie verte et on devrait investir pour exporter davantage. On a un potentiel qui est au-delà de beaucoup d'autres provinces et il faudrait l'exploiter.»