Les emplois du parc d'amusement La Ronde, à Montréal, ne seraient pas menacés alors que son propriétaire, l'entreprise Six Flags, cherche à se placer sous le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites.

C'est du moins ce qu'a assuré le porte-parole de La Ronde, Martin Roy, en entrevue samedi à La Presse Canadienne. L'entreprise américaine qui possède La Ronde s'est adressée aux tribunaux, ce matin, pour se mettre à l'abri de ses créanciers.

La Ronde compte quelque 2000 employés durant les moments les plus achalandés de la saison estivale. Selon M. Roy, la décision de l'entreprise ne change absolument rien aux activités à Montréal, qui s'échelonnent du 16 mai au 31 octobre. Mais des analystes du marché préviennent que des clients pourraient les bouder en raison de la récession et des difficultés financières de la compagnie.

Six Flags traîne une dette de 2,4 milliards et elle devra allonger des paiements de 300 millions en août. Elle s'est présentée devant un tribunal du Delaware après avoir été incapable de s'entendre sur un plan de restructuration avec ses prêteurs.

L'entreprise ne compte pas s'éterniser sous la protection de la Cour. Elle a fait savoir qu'elle tentera de faire approuver un plan déjà négocié avec ses créanciers. La proposition éliminerait 1,8 milliard en dette, en plus du paiement de 300 millions.

Six Flags est dirigé par Dan Snyder, le propriétaire des Redskins de Washington, de la Ligue nationale de football (NFL). Le fondateur de Microsoft, Bill Gates, est aussi propriétaire de 11,1% des action.

>Avec PC