Fort du succès de ses récentes acquisitions aux États-Unis, le distributeur de pièces automobiles Uni-Sélect (T.UNS) entend reprendre son expansion américaine dès la deuxième moitié de 2009.

Les acquisitions réalisées au cours des derniers mois et l'appréciation du dollar américain ont permis à l'entreprise de Boucherville d'enregistrer une hausse de 32,2 pour cent de ses profits au premier trimestre, terminé le 31 mars. Le bénéfice net a atteint 8 millions $ (41 cents par action), comparativement aux 6,1 millions $ (31 cents par action) dégagés pendant la même période de l'an dernier. Les analystes sondés par Thomson Reuters tablaient en moyenne sur un bénéfice par action de 47 cents, mais les investisseurs n'en ont pas fait de cas: l'action d'Uni-Sélect a clôturé mardi à 28 $, en hausse de 0,9 pour cent, à la Bourse de Toronto.

Les revenus du trimestre ont totalisé 362,7 millions $, en hausse de 28,8 pour cent.

En marge de l'assemblée annuelle des actionnaires, qui s'est déroulée mardi à Montréal, le président et chef de la direction de l'entreprise, Richard Roy, a indiqué que le premier semestre de 2009 permettrait de poursuivre l'intégration des acquisitions récentes. On prévoit toutefois relancer la machine des acquisitions dès la deuxième moitié de l'année, plusieurs dossiers étant déjà à l'étude.

Uni-Sélect croit pouvoir tirer grandement profit de la crise des trois grands constructeurs automobiles américains, puisque la réduction significative du nombre de concessionnaires qui en découlera réduira la concurrence. C'est sans compter qu'en période de récession, les automobilistes ont tendance à conserver leurs véhicules plus longtemps, une bonne chose pour les marchands de pièces qui sont clients d'Uni-Sélect.