Benoît Laliberté, ex-président de la firme de technologie Jitec, a été reconnu coupable, mercredi, de trois autres chefs d'accusation. La Cour supérieure du Québec a donc donné raison à l'Autorité des marchés financiers (AMF) qui avait porté en appel les verdicts d'acquittement rendus contre lui en février 2008 relatifs à quatre chefs d'accusation.

L'AMF obtient ainsi gain de cause sur deux chefs d'accusation liés à l'obligation pour les initiés de déclarer les transactions dans le délai fixé par la loi et sur un chef lié à la transmission d'informations fausses et trompeuses dans un communiqué de presse. Les représentations sur la sentence sont à venir.

Par ailleurs, la Cour supérieure a maintenu le verdict de culpabilité prononcé par la Cour du Québec à l'égard de M. Laliberté quant à 40 des 41 chefs d'accusation relativement à la violation de la Loi sur les valeurs mobilières, ce qui lui avait valu des amendes totalisant près de 900 000 $.

Au moment des événements survenus entre le 1er août 2000 et le 1er mars 2001, Benoît Laliberté était l'actionnaire principal et président de Jitec inc. inscrite en Bourse depuis 2000.

Sa carrière en affaire remonte à l'adolescence alors qu'à l'âge de 14 ans il fondait une petite entreprise de jeux informatiques. Il a été nommé jeune entrepreneur de l'année en 1996. C'est en octobre 2004 que l'AMF a entrepris des procédures pénales contre lui.