Même s'il renonce à une partie de sa rémunération, le nouveau PDG de la Caisse de dépôt, Michael Sabia, n'en sera guère dépourvu à court terme.

En fait, l'ex-président de BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] est admissible dès cette année à une prestation de retraite d'au moins 836 500$ par an de la part de son ancien employeur.

 

C'est ce que révèle la plus récente circulaire de direction complète de BCE distribuée à ses actionnaires, il y a deux ans.

C'était juste avant la longue tourmente provoquée par l'offre d'achat hostile menée par le fond Teachers et des associés américains.

Par ailleurs, quand il a quitté la présidence de BCE en juillet 2008, Michael Sabia avait déjà encaissé en quelques années pour des millions de dollars en salaire, en primes et en options d'achat d'actions.

Aussi, le régime de retraite des hauts-dirigeants de BCE avait été bonifié spécialement en sa faveur, afin d'accélérer son accumulation des «années de service» qui servent au calcul de la prestation de retraite.

Résultat: M. Sabia a quitté BCE avec un solde d'au moins 26 années de service à son compte de régime de retraite.

Aussi, son âge d'admissibilité aux prestations avait été devancé à 55 ans, cinq ans plus tôt que la norme habituelle.

Or, c'est cette année que Michael Sabia célèbre son 55e anniversaire.