Le gouvernement canadien a annoncé mercredi un nouveau train de sanctions contre 14 proches du président vénézuélien Nicolas Maduro réélu le 20 mai lors d'élections qualifiées d'«illégitimes et antidémocratiques» par Ottawa.

L'épouse du président socialiste, Cilia Adela Flores de Maduro, est du nombre des 14 responsables visés par ces sanctions qui imposent un gel de leurs avoirs et transactions financières au Canada, a indiqué la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland.

Ces personnes, comprenant des responsables de l'assemblée constituante, des élus municipaux ou du tribunal électoral, sont jugées «responsables de la détérioration de la démocratie au Venezuela».

Les sanctions interdisent également «aux personnes au Canada et aux Canadiens à l'extérieur du Canada d'effectuer une opération portant sur un bien appartenant à une personne dont le nom figure sur la liste ou de leur fournir des services financiers ou connexes» a précisé le ministère dans un communiqué.

Ces mesures «ont pour but de maintenir la pression sur le gouvernement du Venezuela afin qu'il restaure la démocratie constitutionnelle ainsi que le respect des droits démocratiques et des droits de la personne», selon le texte.

«Ces sanctions envoient un message clair indiquant que le comportement antidémocratique du régime Maduro entraîne des conséquences», a dit Mme Freeland.

En novembre, le gouvernement canadien avait sanctionné 19 responsables vénézuéliens, dont le président Nicolas Maduro, en vertu de «la loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus».

Ces mesures s'ajoutaient à des sanctions de nature financière imposées par le Canada en septembre dernier à 39 personnalités du gouvernement dont déjà M. Maduro.