Les États-Unis ont annoncé jeudi que Madagascar pouvait de nouveau prétendre à un accord commercial préférentiel réservé aux pays en développement et dont il avait été privé après le coup d'État de 2009.

La décision prend acte «du retour à l'État de droit» et de l'engagement des nouvelles autorités malgaches à «combattre la corruption» et à «promouvoir la transparence», a indiqué la représentation spéciale au Commerce extérieur (USTR) américain dans un communiqué.

En 2009, la plupart des grands pays donateurs et institutions multilatérales avaient coupé leurs liens avec le Madagascar après le coup d'État contre le président Marc Ravalomanana.

A l'issue de cinq années d'instabilité, Hery Rajaonarimampianina a été élu à la présidence et s'est efforcé de ramener son pays dans le giron de la communauté internationale.

Après un voyage du chef d'État malgache à Madagascar à Washington, le FMI a récemment approuvé un prêt d'urgence de 47,1 millions de dollars à Madagascar tandis que la Banque mondiale a annoncé mi-mai 400 millions de dollars sur trois ans pour aider au développement de l'île.

Fin mai, les États-Unis avaient déjà levé toutes les restrictions qui pesaient encore sur l'aide directe à Madagascar.

La décision prise jeudi pourrait permettre à Madagascar d'être exempté de droits de douane sur certains produits fabriqués sur son territoire.