L'État cubain écarte toute privatisation d'entreprise jusqu'à 2030, aux termes de l'approbation d'un plan de développement qui maintient «la propriété sociale sur les moyens de production», a indiqué mercredi le quotidien officiel Granma.

Ce plan 2016-2030, présenté lundi en conseil des ministres par le vice-président Marino Murillo, en charge des réformes économiques, prévoit une croissance du PIB, non chiffrée, qui permette de «garantir le développement avec équité et justice sociale, maintenir la propriété sociale sur les moyens de production et atteindre un modèle de développement socialiste efficace», selon le quotidien.

Selon Marino Murillo, cité par Granma, le plan vise à «encourager et stimuler la science, la technologie, l'innovation et leur diffusion, transformer la matrice énergétique avec un recours accru aux sources d'énergie renouvelables, moderniser les infrastructures et soutenir la démographie».

Les réformes économiques lancées depuis 2011 ont permis la création de plus de 450 000 emplois indépendants et quelque 400 coopératives, généralement issues d'entreprises publiques mais dont les avoirs restent propriété de l'État.

Le secteur public continue d'employer plus de 4 millions de personnes et représente plus de 90% du secteur économique cubain.