La France a emprunté au total 7,613 milliards d'euros (10,191 milliards de dollars) à court terme lundi après-midi lors d'une opération qui s'est soldée par des taux en hausse sur deux des trois lignes proposées, a indiqué mercredi l'Agence France Trésor.

L'AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés, a enregistré 28 millions d'euros (37,4 millions de dollars)  d'offres non compétitives (ONC) à échéance un an.

Lors d'une émission obligataire, les investisseurs choisissent de prêter un montant à un certain taux. Ils peuvent proposer une somme supplémentaire sans mentionner de taux, un montant qu'ils prêteront après l'adjudication au taux moyen pondéré de celle-ci, dans le cadre d'une offre dite non compétitive (ONC).

La France entendait lever entre 6,4 et 7,6 milliards d'euros lors de cet emprunt.

Les taux consentis se sont inscrits en hausse à échéance 6 mois et un an.

Dans le détail, le pays a emprunté 3,998 milliards d'euros (5,351 milliards de dollars) à échéance 3 mois (12 semaines), à un taux de 0,059% contre 0,061% lors de la dernière opération comparable le 19 août, 1,594 milliard d'euros (2,133 milliards de dollars) à échéance 6 mois (21 semaines) à un taux de 0,092% contre 0,091% et 2,021 milliards d'euros (2,705 milliards de dollars) à échéance un an (51 semaines), au taux de 0,193% contre 0,178%.