Les leaders de l'Union européenne sont parvenus à une entente-cadre, vendredi, sur le budget de sept ans de 960 milliards d'euros (environ 1300 milliards de dollars) des 27 pays du bloc, surmontant un conflit entre la France et le Royaume-Uni.

Les 27 pays ont soutenu l'entente. Le président de l'UE, Herman Van Rompuy, a soutenu qu'il s'agissait d'un «oui fort clair» en ce qui a trait au soutien unanime du plan de dépenses 2014-2020.

Au-delà du plan de dépenses sur sept ans, qui doit encore être approuvé par les Parlements, les pays de l'UE ont aussi convenu des contours de prochains sauvetages bancaires.

Mais l'entente sur le budget met aussi en lumière des divisions profondes parmi les pays européens sur le fait de se sortir de la crise avec d'autres coupes ou en augmentant les dépenses. Le Royaume-Uni cherche à obtenir des assurances qu'il n'aura pas à contribuer de façon trop poussée en ces temps difficiles.

Le budget inclut la première réduction dans les dépenses de l'UE dans l'histoire. Il établit ce que le bloc peut dépenser sur des infrastructures courantes telles que les projets de voies ferrées et de routes, les subventions à l'agriculture et l'aide aux pays pauvres. Il est distinct des budgets nationaux - et beaucoup plus mince - mais représente une source de débats difficiles.