Les négociateurs d'un accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne commencent à jeter les bases d'une entente sectorielle dans l'industrie de l'automobile, une des pierres d'achoppement entre les deux parties.    

La Presse Canadienne a obtenu copie d'une liste européenne des questions qui demeurent toujours en litige en matière de règles d'origine, un dossier qui bloque depuis longtemps la conclusion d'un accord dans ce secteur.

Cette liste évoque, entre autres, une solution à court terme pour l'industrie automobile, qui prévoit fixer un quota de voitures canadiennes pouvant être exportées, sans pénalités, en territoire européen.

Un autre scénario, à plus long terme, serait de limiter à 40% le contenu étranger dans les voitures construites au Canada. Cette solution dépendrait toutefois de discussions avec les États-Unis, afin de déterminer comment on devrait prendre en compte le contenu américain dans les véhicules exportées par le Canada en Europe.

Le plafond de 40% du contenu étranger pourrait ainsi exclure le contenu américain dans les voitures de fabrication canadienne, signe de la grande intégration des économies des deux pays.

Les négociations pour un accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne en sont à leurs dernières étapes, mais les représentants des deux parties doivent encore discuter, entre autres, de certaines questions litigieuses: les approvisionnements gouvernementaux, le porc et le boeuf, les services financiers et les produits pharmaceutiques.