Le Canada se classe deuxième parmi les 14 grandes économies mondiales sur le plan de la compétitivité fiscale, derrière l'Inde, et occupe le premier rang parmi les marchés parvenus à maturité, selon l'étude de KPMG intitulée «Choix concurrentiels 2012: Pleins feux sur la fiscalité».

Trois villes canadiennes - soit Vancouver (2e), Toronto (5e) et Montréal (6e) - se classent dans les 10 premières parmi les 55 grandes villes du monde examinées.

Le Canada devance des pays comme le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Allemagne, le Japon et l'Australie.

Les coûts fiscaux globaux des pays et des villes sont comparés au moyen d'un indice de fardeau fiscal global («IFFG») relatif à chaque emplacement géographique. L'IFFG est une mesure du total des impôts et des taxes payés par les sociétés d'un emplacement géographique donné, exprimé en pourcentage du total des impôts et des taxes payés par les sociétés aux États-Unis.

Vancouver, Toronto et Montréal entrent dans la catégorie des grandes villes du monde (celles qui comptent plus de deux millions d'habitants) et se classent dans les 10 premières parmi les 55 grandes villes étudiées, mais «Pleins feux sur la fiscalité» mesure les coûts fiscaux globaux de 16 villes canadiennes en tout.

Les 16 villes canadiennes examinées devancent toutes les villes américaines. Parmi ces 16 villes canadiennes, Saskatoon (43,8) est la plus concurrentielle en matière de fiscalité des sociétés, suivie d'Edmonton (44,2), de Moncton (45,1), de St. John's (45,4) et de Fredericton (45,5).

Le Canada se classe au premier rang dans le secteur numérique, loin devant l'Inde, et possède l'IFFG le plus bas, principalement grâce aux encouragements qui y sont offerts en vue de fournir un soutien financier substantiel aux sociétés de médias numériques. Parmi les 55 grandes villes du monde à l'étude, Toronto (7,9), Montréal (25,2) et Vancouver (34,5) occupent respectivement les trois premières places du classement en matière de compétitivité fiscale dans le secteur numérique.

L'analyse des IFFG des pays révèle un écart considérable séparant la R-D des autres secteurs d'activité, une situation attribuable aux incitatifs fiscaux mis en place pour encourager les activités de recherche et de développement. Le Canada (29,0) occupe le premier rang, suivi de l'Inde (47,0), des Pays-Bas (57,8), du Royaume-Uni (63,2) et de la Russie (63,9). Parmi les 55 grandes villes du monde examinées, Montréal (20,3), Vancouver (32,9) et Toronto (37,6) se classent aux trois premiers rangs, respectivement, sur le plan de la compétitivité fiscale dans ce secteur.