> Sur le web: la page sur l'équité salariale de la Commission européenne

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Même si la tendance tend à un resserrement de l'écart des rémunérations hommes-femmes dans l'Union européenne, le fossé se creuse dans certains pays dont la France (qui reste cependant légèrement sous la moyenne européenne avec un écart de 16%), a déploré Bruxelles.

«Le principe de l'égalité des rémunérations entre les travailleurs masculins et les travailleurs féminins pour un même travail est inscrit dans les traités européens depuis 1957. Il est grand temps que ce principe soit appliqué partout», a affirmé Viviane Reding, commissaire chargée de la justice, en présentant ce rapport.

Les chiffres les plus récents montrent que, en 2010, l'écart salarial entre hommes et femmes s'est établi en moyenne à 16,4% au sein de l'Union européenne. Ils confirment une légère tendance à la baisse observée ces dernières années, puisque ce chiffre avoisinait auparavant les 17%, voire plus. Le taux d'écart varie d'environ 2% en Pologne à plus de 27% en Estonie, en passant par 8,8% pour la Belgique.

L'écart de rémunération se creuse dans certains Etats de l'Union, comme en Bulgarie, en France, en Lettonie, en Hongrie, au Portugal et en Roumanie, a déploré la Commission.

Cet écart de salaire reflète, selon Bruxelles, la difficulté à concilier vie professionnelle et vie familiale. Certaines femmes se retrouvent obligées de prendre davantage de congés parentaux et de travailler à temps partiel. Mais, a insisté la Commission, l'écart de rémunération va bien au-delà de cela: il traduit une inégalité persistante sur le marché du travail dans son ensemble.