Les pays du Printemps arabe ont accusé un manque à gagner de plus de 100 milliards de dollars en raison des violences ayant émaillé la contestation populaire dans ces pays, ont indiqué mercredi des hommes d'affaires.

«Les troubles qui ont touché certains pays arabes ont causé (...) des pertes économiques de plus de 100 milliards US», ont déploré quelque 400 hommes d'affaires arabes au terme d'une rencontre de deux jours à Doha, placée sous le thème: «Le Printemps arabe: défis et perspectives».

En outre, «les taux moyens du chômage dans les pays arabes se situent entre 14% et 20%», accentuant la pauvreté qui touche «plus de 35 millions de personnes» sur une population totale de quelque 300 millions habitants, selon le texte qui cite des statistiques de l'Organisation arabe du Travail (OAT).

Pour y remédier, les participants ont appelé les gouvernements arabes à renforcer leur coopération économique, à accorder des facilités aux hommes d'affaires et à remplacer la main-d'oeuvre étrangère par des employés arabes.

Les pays du Printemps arabe, où des soulèvements populaires ont chassé depuis janvier 2011 les régimes autoritaires en Tunisie, en Égypte et en Libye, sont confrontés à une accentuation de leurs difficultés économiques, dont le chômage, généralement à l'origine de ces soulèvements.