Un porte-parole de la Commission européenne a annoncé lundi que la téléconférence entre le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, et des représentants de la zone euro, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne (BCE) s'était terminée lundi sans qu'une décision soit prise sur le retour des inspecteurs à Athènes.

La Grèce peinait à convaincre les représentants de la «troïka» qu'elle pourrait atteindre ses objectifs sur le plan budgétaire, condition requise pour bénéficier d'un nouveau plan d'aide international de 110 milliards d'euros et tenter d'éviter un défaut de paiement.

Les marchés ont chuté en raison des craintes d'un défaut de la Grèce.

Un porte-parole de la Commission européenne, Amadeu Altafaj Tardio, a fait savoir que la téléconférence se poursuivrait mardi soir.

Quelques heures avant de participer à cette téléconférence, le ministre grec des Finances avait affirmé que son pays allait essayer d'éviter «le chantage et l'humiliation» en accélérant les réformes et les réductions d'effectifs dans la fonction publique.

Evangélos Vénizélos a affirmé, lors d'une conférence organisée à Vouliagmeni, au sud d'Athènes, que le pays ne peut pas avancer sans la «mise en oeuvre réelle de réformes structurelles majeures» et qu'elles ne pouvaient plus être «repoussées». Il a ajouté qu'il était vital de parvenir à l'objectif fixé pour 2012.

Le gouvernement grec s'est déjà engagé à à réduire le déficit budgétaire du pays en 2011 à 7,6 pour cent du Produit intérieur brut (PIB).