Les dirigeants des pays de l'Union européenne ont entamé jeudi soir (heure de Bruxelles) un sommet à Bruxelles dominé par la crise de la dette en Grèce, qui menace de s'étendre à toute la zone euro et de provoquer des turbulences mondiales.

Aucune décision concrète n'est attendue au cours de cette réunion qui s'achèvera vendredi après-midi.

L'Europe attend en effet que le Parlement grec adopte la semaine prochaine un plan d'austérité très controversé dans le pays, avant de débloquer l'argent frais dont Athènes a besoin et d'envisager un nouveau plan de sauvetage à long terme.

Toutefois, les chefs d'État et de gouvernement de l'UE devraient publier tard dans la soirée une déclaration réaffirmant leur disposition de principe à soutenir le pays et à défendre la zone euro, à condition que la Grèce fasse les efforts d'économies budgétaires qui sont exigés par ses bailleurs de fonds internationaux.

Ils doivent aussi en principe entériner la nomination de l'italien Mario Draghi pour remplacer en novembre le Français Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque centrale européenne.