La Grèce pourrait obtenir une aide additionnelle de 28 milliards de la zone euro et générer un montant trois fois plus important grâce à de nouvelles mesures d'austérité, telles que la vente de propriétés gouvernementales, a indiqué lundi un haut responsable de la banque centrale européenne.

Lorenzo Bini Smaghi, membre du conseil exécutif de la banque centrale, a affirmé au «Financial Times» que la Grèce aurait besoin entre 83,7 milliards et 97,7 milliards d'ici l'année prochaine.

Le manque pourrait être comblé de différentes façons, a dit M. Bini Smaghi, présentant l'ébauche d'un plan pour une aide additionnelle partagée entre des fonds gouvernementaux et du secteur privé.

L'argent du secteur privé viendrait en partie de la vente de propriétés gouvernementales, d'investissements importants de la part de banques grecs de même que par l'émission de titres de dette à court terme du gouvernement.

La part du gouvernement serait versée aux deux-tiers par les pays de la zone euro, à environ 28 milliards, et le reste par le Fonds monétaire international (FMI).

M. Bini Smaghi a soutenu que le plan «devait être étudié plus en profondeur» et nécessiterait dans tous les cas des engagements concrets par le gouvernement grec de mise en ordre de ses finances.