Le directeur de Nespresso, Pascal Hottinger, affirme haut et fort qu'il défendra ses droits à chaque fois que ses capsules de café seront attaquées par des imitateurs.

Nespresso, une filiale de Nestlé, a d'ailleurs fait interdire à la chaîne alimentaire suisse Denner la vente de capsules compatibles.

«À chaque fois que notre propriété intellectuelle sera violée, nous chercherons les moyens de la défendre», a prévenu M. Hottinger dans un entretien au journal gratuit 20 Minuten.

«Il s'agit d'une question de principe», a-t-il insisté.

Interrogé si Nespresso allait également attaquer Ethical Coffee Company (ECC), qui produit des capsules de café compatibles avec les machines de Nespresso et qui prévoit une entrée sur le marché suisse d'ici l'automne, M. Hottinger a répondu qu'il ne voulait pas faire de «spéculation».

Dans une injonction préliminaire, lundi, le tribunal de commerce de Saint-Gall (est) a interdit à la chaîne suisse Denner, qui offre des produits alimentaires à bas prix, la vente de capsules compatibles. Denner fera appel de cette décision.

ECC, qui fournit au distributeur français Casino des dosettes de café compatibles, a réagi mardi en estimant que «les monopoles finissent toujours par tomber de façon légale».

Nespresso a entamé en juillet 2010 des poursuites contre ECC et Casino «pour violation de brevet du système de café Nespresso», a précisé un porte-parole de la filiale de Nestlé.

Ce dernier a cependant refusé de divulguer d'autres détails, indiquant que «les procédures judiciaires sont en cours».

Selon AFP.