Le Canada est descendu d'un cran, à la 10e place, dans le classement annuel des économies les plus concurrentielles rendu public jeudi par le Forum économique mondial (FEM), dont le siège se trouve à Genève.

La Suisse conserve le rang qu'elle occupait déjà l'an dernier au sommet de cette liste, établie à partir de données économiques et des résultats d'un sondage effectué auprès de 13 500 chefs d'entreprise.

De leur côté, les États-Unis passent de la deuxième à la quatrième place en raison de leurs importants déficits et du sentiment de pessimisme suscité par le gouvernement. Ils trônaient au sommet du classement en 2008.

L'organisme mondial affirme que le Canada tire profit de marchés hautement efficaces, d'institutions au bon fonctionnement et transparentes, de même que d'excellentes infrastructures.

De plus, selon le rapport, le Canada obtient une bonne note en ce qui a trait à ses ressources humaines, occupant le sixième rang au niveau de la santé et le huitième quant à l'éducation supérieure et la formation.

La compétitivité et le potentiel du Canada augmenteraient si le pays améliorait «la sophistication et le potentiel d'innovation du secteur privé» au moyen d'une recherche et d'un développement accrus, a indiqué le FEM.

La Suède est montée au deuxième rang devant Singapour, qui conserve sa troisième place.

Le classement du FEM, dont font partie 139 pays, est établi en fonction de multiples facteurs, notamment le rendement des entreprises, l'innovation, les marchés financiers, la santé, l'éducation, les institutions ainsi que les infrastructures.

La Suisse est première grâce à l'innovation, les mesures de réglementation en place et son environnement économique, parmi les plus stables au monde.

La Chine a gagné deux rangs et se situe maintenant en 25e place. Le FEM estime que l'économie chinoise est la plus concurrentielle parmi les économies émergentes en raison de son important marché en pleine croissance, de sa stabilité économique et de la sophistication croissante de ses entreprises.