La France et le Québec ont franchi un pas de plus dans leur quête de mobilité accrue de la main-d'oeuvre entre leurs deux territoires.

Jeudi, la reconnaissance mutuelle de 26 métiers et professions a fait l'objet d'une entente officielle, signée à Québec par le premier ministre Jean Charest et la consule général de France à Québec, Hélène Le Gal.

Les Français exerçant un de ces métiers ou professions et désireux d'émigrer au Québec pourront donc voir leur dossier placé sur la voie rapide, et vice versa pour les Québécois tentés par l'expérience française.

Il s'agit d'une nouvelle étape dans la volonté affichée par le Québec et la France de favoriser la mobilité de la main-d'oeuvre et l'ouverture des frontières.

Mais pour le Québec, il s'agit surtout de combler d'importantes pénuries prévues dans les années à venir dans certaines catégories d'emplois, comme celles d'opticien d'ordonnances, plombier, boucher, soudeur, plâtrier et mécanicien.

En clair, le but visé est de reconnaître dans le pays d'accueil le diplôme obtenu dans son pays d'origine.

Au total, Paris et Québec ont signé de telles ententes pour 54 métiers et professions à ce jour.