Le gouvernement grec a exclu lundi de durcir pour 2010 la cure de rigueur infligée au pays pour redresser ses finances, renvoyant aux deux années suivantes d'éventuelles nouvelles mesures.

«Les mesures et décisions que nous avons prises pour 2010 sont hypersuffisantes, elles vont plus loin que ce que nous auraient demandé le FMI et les autres organismes parties prenantes au mécanisme de soutien» mis en place par l'eurozone, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Georges Pétalotis.

«Les décisions pour les mesures seront spécifiées pour 2011 et 2012, car le plan de trois ans» de redressement grec «n'a été détaillé que pour 2010», a-t-il ajouté, lors de son point de presse quotidien.

M. Pétalotis était interrogé sur une éventuelle demande de la troïka FMI-Commission européenne-Banque centrale européenne de nouvelles mesures d'économies au cas où Athènes demanderait finalement l'activation du plan de sauvetage de ses partenaires.

Sauf contrordre découlant du chaos aérien, la Grèce doit ouvrir mercredi des discussions avec des délégations de cette troïka pour préciser les conditions de l'activation éventuelle du dispositif. Il prévoit des prêts communs pouvant aller jusqu'à 45 milliards d'euros à des taux inférieurs ou égaux à 5%.