La Grèce est prête à prendre «toutes les mesures nécessaires» pour réduire son déficit de quatre points en 2010, à 8,7% du produit intérieur brut, a déclaré mercredi son premier ministre Georges Papandreou, à l'issue d'un déjeuner de travail à l'Élysée avec Nicolas Sarkozy.

«Nous sommes prêts à prendre toutes les mesures nécessaires afin d'être sûrs que soit atteint notre objectif de réduire notre déficit de 4 points en 2010, à 8,7%», a affirmé M. Papandreou.

«Je veux le dire très clairement: nous avons soumis un programme de croissance et de stabilité spécifique à la Commission (européenne) qui l'a approuvé», a rappelé M. Papandreou.

«Nous sommes décidés à ce chaque détail de ce programme soit mis en oeuvre», a-t-il ajouté.

La Grèce traverse actuellement une crise financière sans précédent, qui avait éclaté avec l'annonce en octobre, après l'arrivée des socialistes au pouvoir, que le déficit public s'élèverait à la fin 2009 à 12,7% contre 3,7% prévus au début de l'année.

Le chef de gouvernement grec devait partir dans la soirée de mercredi pour Bruxelles où il participera jeudi à un sommet informel des chefs d'État et de gouvernement des 27. Ce sommet devrait être essentiellement consacré à la crise financière de son pays.

Le président Sarkozy est le seul chef d'État de l'UE à qui M. Papandreou a rendu visite avant ce sommet, selon son entourage.