L'activité dans les fusions et acquisitions mondiales a chuté de 30% en 2009, mais leur reprise s'est nettement accélérée au quatrième trimestre, avec des perspectives encourageantes pour 2010 en Asie, selon des données provisoires publiées lundi par la société Mergermarket.

«Si les fusions-acquisitions américaines continuent de dominer la scène mondiale, la région Asie-Pacifique est le seul marché à terminer l'année près de ses sommets de 2007 en valeur, ce qui laisse entrevoir où se trouvent les futurs potentiels de croissance», souligne l'étude.

Dans le détail, l'Asie-Pacifique est en effet la région qui a le mieux résisté, avec des transactions qui ont reculé de 1% en valeur et de 10% en volume, qui la maintiennent proche de ses niveaux de 2008.

Les opérations dans cette région ont profité de l'appétit d'investisseurs chinois dans le secteur énergétique et de la vente de filiales asiatiques par de grands établissements financiers.

Dans la zone Amériques, les transactions liées aux fusions-acquisitions ont elles reculé de 9% en valeur, mais les volumes se sont effondrés de 29%.

Toutefois, «après avoir atteint un plus bas en six ans, nous observons des signes encourageants fin 2009 qui tendent vers un retour à la normale en Amérique du Nord en 2010», souligne Mergermarket.

En revanche, en Europe, le tableau est plus sombre: avec un montant total de 458 milliards de dollars, les transactions ont chuté de 56% en valeur et de 39% en volume. Le marché européen a ainsi représenté 27% de l'activité mondiale contre 43% un an plus tôt.