Le Fonds de placement immobilier Cominar a réduit sa perte nette au quatrième trimestre, disant continuer à optimiser son portefeuille par la vente d'actifs non stratégiques.

Le gestionnaire immobilier québécois a fait état jeudi d'une perte nette de 353 millions pour les trois mois clos le 31 décembre, comparativement à 581 millions pour la période correspondante de l'année précédente.

La perte par action s'est chiffrée à 1,94 $, alors qu'elle avait été de 3,14 $ un an plus tôt. Cominar a affiché un bénéfice net rajusté de 28 cents par action pour le quatrième trimestre, par rapport à 37 cents par action lors du trimestre correspondant de l'année précédente.

Les fonds récurrents provenant de l'exploitation ont été de 28 cents par part, comparativement à 34 cents par part un an plus tôt.

Après l'annonce des résultats trimestriels, l'action de Cominar a glissé jeudi d'un peu plus de 2 %, à 11,69 $.

Le portefeuille du gestionnaire immobilier compte 428 propriétés, pour une superficie d'environ 38,1 millions de pieds carrés. Le taux d'occupation physique a été légèrement supérieur, à 89,2 % au 31 décembre 2018, comparativement à 87,9 % un an plus tôt.

Ses actifs se situaient à la fin de l'exercice à 6,5 milliards. Ils étaient de 7,8 milliards à la fin de 2017.

« En 2018, nous avons complété plusieurs initiatives importantes qui se sont traduites par un retour à la croissance organique, le renforcement de notre bilan, la baisse de notre distribution pour accroître notre flexibilité financière et l'embauche de dirigeants clés », a déclaré par communiqué le président et chef de la direction, Sylvain Cossette.

Au 31 décembre 2018, Cominar détenait 188,7 millions d'immeubles en vue de la vente. Le Fonds continuera à optimiser son portefeuille par la vente d'actifs non stratégiques et se fixe un objectif de dispositions de 300 millions en 2019.

La société établie à Québec poursuit son repositionnement, tout en ralentissant la cadence des transactions.

En 2017, le propriétaire et gestionnaire d'immeubles s'était retiré des marchés de Toronto, des provinces de l'Atlantique et de l'Ouest canadien en vendant 97 immeubles à la firme torontoise Slate Acquisitions pour 1,14 milliard.