Un site web destiné aux acheteurs de propriétés à l'étranger indique que les Chinois ont manifesté de l'intérêt pour des propriétés canadiennes totalisant environ 1,45 milliard $ US l'année dernière, mais que leur intérêt pour Toronto et Vancouver a diminué après l'introduction, sur ces marchés, de taxes visant les acheteurs étrangers.

Juwai.com indique que l'intérêt pour les propriétés dans la plus grande ville canadienne a chuté de 25 % en 2017, après avoir presque doublé entre 2015 et 2016.

Les manifestations d'intérêt à Vancouver ont chuté de 18 % l'an dernier, après avoir augmenté de 9,3 % l'année précédente.

La région métropolitaine de Vancouver imposait une taxe de 15 % aux acheteurs étrangers depuis 2016. Le nouveau gouvernement provincial a haussé cette taxe à 20 % et a élargi sa portée aux régions de Victoria et de Nanaimo, ainsi que dans la vallée du Fraser et le centre de l'Okanagan.

Une taxe de 15 % a été imposée dans la région ontarienne du Golden Horseshoe - allant de la région de Niagara à Peterborough - aux acheteurs qui ne sont pas des citoyens, des résidents permanents ou des sociétés canadiennes. Un mois après son imposition à la fin avril, les acheteurs étrangers représentaient 4,7 % des ventes de maisons dans la région, selon Statistique Canada.

Montréal, où aucune taxe du genre n'est imposée, était la destination la plus populaire l'an dernier. L'intérêt des acheteurs chinois y a crû de 84,5 % en 2017, après avoir grimpé de 43,3 % un an plus tôt.

Un autre rapport indique qu'aucune taxe supplémentaire pour les acheteurs étrangers ne devrait être imposée au Canada et en Australie cette année. La Nouvelle-Zélande est la seule grande destination d'investissement qui envisage d'en imposer une.

Juwai estime que les Chinois ont été injustement tenus pour responsable des augmentations de prix de l'immobilier, même si les données suggèrent que cela était dû à d'autres facteurs, tels que les taux d'intérêt historiquement bas.

Plus de la moitié des Chinois qui songent à acheter de l'immobilier au Canada étaient motivés à investir pour leur propre usage, tandis que près de 26 % l'envisagent à des fins d'investissement.