Les marchés canadiens de l'habitation restent «grandement vulnérables» puisqu'ils présentent des signes modérés de surévaluation et d'accélération des prix, a souligné jeudi la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

Dans son rapport trimestriel sur l'évaluation du marché de l'habitation, l'agence fédérale a indiqué que les villes de Toronto, Hamilton, Vancouver, Victoria et Saskatoon étaient les plus vulnérables.

La SCHL évalue le niveau général de risque en s'intéressant à quatre conditions problématiques en particulier: la surchauffe, l'accélération des prix, la surévaluation et la construction excessive.

Malgré le récent ralentissement de l'activité de revente sur le marché de Toronto, la SCHL a noté qu'il existait toujours des signes «modérés» d'accélération des prix, «car les prix ont fortement augmenté dans toutes les catégories de logements».

Le marché de Vancouver rester grandement vulnérable en raison de ses signes modérés de surchauffe et d'accélération des prix et de ses signes élevés de surévaluation, a poursuivi l'agence.

La SCHL a aussi présenté jeudi ses perspectives pour le marché de l'habitation, dans lesquelles elle estime que les mises en chantier de résidences devraient diminuer en 2018 et en 2019, après avoir augmenté cette année. Celles-ci resteront cependant près de leur niveau moyen pour les cinq dernières années.

La revente d'habitations devrait aussi diminuer par rapport à son niveau record de 2016, tandis que la croissance des prix devrait ralentir, a estimé la SCHL.