Les ventes de logements dans la région de Montréal ont atteint le mois dernier un sommet de huit ans pour un mois de septembre.

Selon la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM), un total de 2893 ventes immobilières ont été complétées le mois dernier, soit 6 % de plus qu'en septembre l'an dernier.

Quatre des cinq secteurs de la région métropolitaine ont affiché une croissance soutenue de leurs ventes. Celles-ci ont notamment bondi de 17 % à Laval.

Le directeur d'analyse de marché de la CIGM, Paul Cardinal, a attribué les gains mensuels à la solide création d'emplois, à la confiance des consommateurs et à l'immigration étrangère.

Les ventes sur l'île de Montréal, qui représentaient 43 % des ventes de toute la région, ont progressé de 5 % en septembre.

Les copropriétés continuent d'alimenter les volumes de vente, avec leur croissance de 11 %, incluant un bond de 49 % à Laval.

Les ventes de copropriétés affichent une croissance soutenue depuis des mois, tandis que les délais de vente sont en repli, a souligné le président du conseil de la CIGM, Mathieu Cousineau.

Selon lui, le marché des copropriétés renoue avec l'équilibre, avec des stocks représentant 10 mois de ventes.

«Depuis un peu plus de quatre ans, ce segment affichait un surplus sur le marché de la revente et (les stocks) avaient atteint un sommet de 15 mois il y a exactement deux ans. Le redressement s'avère donc impressionnant», a-t-il affirmé dans un communiqué.

Même si elles sont moins nombreuses, les ventes de plex de deux à cinq logements ont progressé de 23 %.

Le seul signe de faiblesse observé a été celui des maisons unifamiliales, dont les ventes ont diminué d'un %, ce qui constituait leur premier déclin en cinq mois.

La deuxième plus grande ville du pays continue de représenter une aubaine du point de vue immobilier. Le prix moyen des maisons a progressé de 2,6 % à 364 862 $, ce qui se compare à 775 546 $ pour les maisons de la grande région de Toronto, selon la chambre immobilière de Toronto.