Toronto s'est hissée au sommet d'un palmarès des villes les plus à risque de connaître une bulle immobilière dans le monde, pendant que Vancouver s'emparait du quatrième rang, selon un rapport publié par la firme UBS Group AB.

Il s'agissait de la première présence de Toronto au classement annuel réalisé pour l'indice mondial UBS des bulles immobilières. Les autres membres du top cinq des «risques de bulle» comprennent Stockholm, Munich et Sydney.

La firme mondiale de services financiers, établie en Suisse, a précisé que le risque de bulle immobilière dans toutes ces villes avait grimpé de façon significative au cours des cinq dernières années et que les prix des habitations y avaient progressé en moyenne de près de 50 % depuis 2011.

À Toronto, Munich et Sydney, les prix ont gagné plus de 10 % au cours de la seule dernière année. Au Canada, une grande partie de l'impact de la hausse des prix des maisons sur l'accessibilité a été amortie par la faiblesse des taux d'intérêt hypothécaires.

Même si les prix des maisons à Toronto et à Vancouver ont progressé pendant que la dépréciation du dollar canadien les protégeait contre les vents contraires économiques, UBS a estimé que le raffermissement du huard et de nouvelles hausses des taux d'intérêt devraient «mettre fin à la fête» à Toronto.