L'agence fédérale de l'habitation affirme que les indicateurs de surévaluation du marché immobilier se sont modérés au pays, mais l'agence identifie toujours des «signes élevés de conditions problématiques».

Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), le niveau des signes de surévaluation pour l'ensemble du marché national est passé d'«élevé» à «modéré».

La SCHL estime ainsi que la surévaluation - qui survient lorsque les prix des logements ne sont pas pleinement justifiés par les données économiques de base comme les revenus - n'est présente que dans six des quinze marchés compris dans son rapport, plutôt que dans huit.

L'agence avait fait passer son évaluation d'ensemble du risque à l'échelle nationale de «modéré» à «élevé» en octobre, évoquant des signes croissants de surévaluation.

L'évaluation du marché de l'habitation faite par la SCHL est conçue comme un système d'avertissement visant à informer les Canadiens des situations problématiques qui se développent dans les marchés immobiliers du pays.