Les promesses de ventes de logements aux États-Unis ont nettement reculé à la surprise des analystes en janvier, selon les chiffres publiés lundi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Elles ont décliné de 2,8 % sur un mois en données corrigées des variations saisonnières pour s'établir à leur plus faible niveau en un an.

Cet indicateur avancé qui se base sur les signatures de compromis de vente a souffert d'un manque de stocks de maisons à vendre notamment dans le Midwest et l'ouest, a noté la NAR dans un communiqué.

Selon Lawrence Yun, économiste de la NAR, les acheteurs ont fait face à de nombreux obstacles dans leur recherche d'un logement.

«La déficience de l'offre le mois dernier s'est ajoutée à la moindre abordabilité des prix», a-t-il indiqué, soulignant la hausse des taux sur les crédits immobiliers et l'augmentation des prix des maisons.

«Les acheteurs sont largement plus nombreux que les vendeurs dans plusieurs grandes régions métropolitaines et les maisons se vendent à un rythme beaucoup plus rapide qu'il y a un an», a encore indiqué cet économiste.

Point positif, l'intérêt pour l'achat immobilier est au plus haut depuis la Grande récession de 2009. «Les ménages ont avantage confiance dans leur situation financière. La croissance des emplois est forte et la bourse a affiché des records ces derniers mois», a souligné la NAR dans ce communiqué.