Les niveaux d'accessibilité à la propriété sont restés relativement stables dans l'ensemble du Canada au deuxième trimestre de 2015 selon un rapport que publie lundi Recherche économique RBC.

Toutefois, Toronto et Vancouver ont continué d'enregistrer de fortes hausses des prix, en particulier dans la catégorie des maisons unifamiliales, ce qui a creusé davantage l'écart entre ces deux marchés et le reste du Canada.

Au Québec, malgré les signes de vigueur renouvelée du marché de la revente, les prix des propriétés ont peu varié au deuxième trimestre. Après deux trimestres consécutifs de recul, les reventes de maisons ont augmenté de 5,5% et atteint un niveau comparable à leur moyenne sur dix ans pour la première fois en trois ans.

Malgré les conséquences négatives de la chute des prix du pétrole sur l'économie et de la forte augmentation du nombre d'unités d'appartement en copropriété achevées cette année, RBC prévoit que le marché canadien de l'habitation connaîtra l'une de ses meilleures années en 2015. Les reventes de maisons devraient augmenter de 5% pour atteindre 505 400 unités, grâce en grande partie à de solides gains en Colombie-Britannique, en Ontario et, dans une moindre mesure, au Québec.

Les taux d'intérêt à des niveaux historiquement bas continueront de stimuler fortement la demande de propriétés.

RBC prévoit une hausse de 4,6% des prix des propriétés au Canada en 2015, environ le même rythme de croissance que celle de 4,8% enregistrée en 2014.