Montréal a vu le prix de certains types de propriétés baisser au deuxième trimestre de l'année, selon les données de Royal LePage rendues publiques mardi.

Le prix moyen d'un appartement en copropriété standard dans la métropole québécoise a ainsi augmenté de 2,1% comparativement à l'an dernier, passant à 244 556$. Durant la même période, le prix des maisons individuelles de plain-pied a connu un déclin de 0,2%, passant à 295 786$, alors que les maisons standards à deux étages ont vu une baisse de 1,5%, passant à 398 214$. D'ici la fin de l'année, Royal LePage prévoit que le prix moyen d'une maison à Montréal augmentera de 0,6% par rapport à l'année 2014.

Les villes de Calgary et Winnipeg ont également enregistré des baisses pour certains types d'habitations.

La ville de Toronto est celle qui a connu les plus fortes hausses du prix moyen des maisons au pays au deuxième trimestre, avec des augmentations d'au moins 10% pour tous les types d'habitations.

Le marché de Vancouver a également été vigoureux, présentant des augmentations dans les deux chiffres pour les maisons à deux étages et les maisons individuelles de plain-pied.

Royal LePage précise que d'autres importants marchés au pays ont vu le prix de la plupart des types de propriétés augmenter modérément ou demeurer stable au cours du trimestre, notamment à Halifax, Fredericton, Ottawa et Edmonton.

Le segment des maisons individuelles de plain-pied a connu la hausse la plus élevée à l'échelle nationale, s'élevant à 7,5% de plus que l'année dernière pour atteindre 438 938$, tandis que les maisons standards à deux étages ont été valorisées de 6,8% afin d'atteindre 471 002$ et que le prix moyen d'un appartement en copropriété standard a augmenté de 3,9% et se situe désormais à 268 583$.

Royal LePage a présenté son rapport trimestriel la veille de l'annonce prévue par la Banque du Canada relativement à son taux directeur et la mise à jour de ses prévisions de croissance économique.

Certains s'attendent à ce que la banque centrale abaisse son taux à court terme pour stimuler l'économie, comme elle l'avait fait en janvier pour contrer un déclin des cours du pétrole qui s'était accéléré en novembre.

Royal LePage estime cependant qu'un recul additionnel des taux d'intérêt n'est pas nécessaire pour revigorer le marché immobilier.

L'entreprise a également indiqué qu'une baisse des prix de certains types de propriétés dans quelques marchés locaux avait ravivé l'intérêt des acheteurs.

«Les vendeurs se sont ajustés à la réalité du marché et ont diminué leurs attentes quant aux prix demandés, rapporte le directeur principal de Royal LePage pour la région du Québec, Dominic St-Pierre. Ainsi, le marché est devenu plus favorable et a pu connaître un regain des ventes, soutenu par des prix plus réalistes.»