Deux études de la firme Royal LePage sur le marché de l'immobilier au Canada s'attendent à ce que la chute récente du prix du baril de pétrole brut ait une incidence sur les principaux marchés canadiens.

L'Étude sur le prix des maisons et l'Étude sur les prévisions du marché, diffusées mercredi, prévoient notamment que le ralentissement de l'augmentation du prix des maisons sera retardé dans le centre du Canada et accéléré dans l'Ouest par les récents développements dans le secteur énergétique.

Royal LePage souligne que la santé du marché immobilier canadien demeure menacée, notamment par des hausses des taux d'intérêt, davantage d'intervention du gouvernement fédéral sur le marché immobilier ou une culbute soudaine de l'économie nord-américaine. Ces facteurs sont considérés comme peu probables en 2015 mais la plus grande menace pour le marché immobilier réside dans la perte de confiance des consommateurs.

Au 4e trimestre de 2014, le prix moyen des propriétés au Canada a enregistré des gains par rapport à l'an dernier, sur la plupart des marchés. Le prix moyen des habitations a augmenté de 4,5 à 6,7%.

Le prix moyen d'une maison individuelle de plain-pied s'est hissé à 406 218$ (en hausse de 6,7%), celui d'une maison standard à deux étages, à 443 379$ (en hausse de 6,0%), et celui d'un appartement en copropriété standard, à 257 624$ (en hausse de 4,5%).

Royal LePage prévoit que le prix des maisons augmentera de façon modérée en 2015, soit de 2,9% à l'échelle nationale.

Le marché a été relativement stable à Montréal au 4e trimestre. Le prix moyen des maisons individuelles de plain-pied a augmenté de 2,1% en un an pour atteindre 297 300$. Le prix des appartements en copropriété standards a grimpé de 1,1% pour atteindre 241 983$; le prix des maisons standards à deux étages est demeuré stable, avec une maigre augmentation de 0,2%, pour s'établir à 402 321$.