Les prix des maisons ont augmenté en juillet aux États-Unis, mais plus lentement que plus tôt cette année. La modération de ces hausses de prix pourrait aider à appuyer les ventes d'habitations.

Le fournisseur de données immobilières CoreLogic a indiqué mardi que les prix avaient grimpé de 7,4 % en juillet par rapport au même mois l'an dernier. Cette croissance est légèrement inférieure à celle de 7,5 % observée en juin et bien moindre que cette de 11,9 % enregistrée en février.

Les prix ont progressé de 1,2 % en juillet par rapport à juin. Mais les données mensuelles de CoreLogic ne tiennent pas compte des facteurs saisonniers, notamment du fait que les achats d'habitations sont plus nombreux lorsque les conditions météorologiques sont plus chaudes.

De plus faibles hausses de prix pourraient rendre les maisons plus abordables. Le taux d'intérêt fixe pour des hypothèques de 30 ans était de 4,1 % la semaine dernière, son plus faible niveau en un an. Et le nombre de maisons à vendre a grimpé de 3,5 % en juillet pour atteindre son plus haut niveau en près de deux ans. Un plus grand nombre de maisons disponibles a tendance à avoir un effet modérateur sur les guerres d'enchères qui font grimper les prix.

La meilleure accessibilité des prix a aidé la reprise immobilière au printemps et à l'été à la suite du recul des ventes et de la construction observé plus tôt cette année. Les ventes de maisons existantes ont avancé pour un quatrième mois consécutif en juillet, à leur rythme le plus rapide en neuf mois. Et une mesure des contrats de ventes signés a aussi grimpé en juillet, ce qui permet de croire que les ventes finales seront aussi plus nombreuses dans les mois à venir.

Certains signaux contradictoires ont cependant émergé ces derniers temps pour le marché de l'habitation. La construction de domiciles a bondi de 15,7 % en juillet pour atteindre un sommet de huit mois, mais les ventes de maisons neuves ont reculé pendant ce même mois, ce qui pourrait ralentir la construction.

Le marché immobilier a stimulé l'économie pendant le trimestre d'avril à juin, période pour laquelle la croissance a atteint le taux annuel de 4,2 %. Le secteur de l'habitation avait limité la croissance économique lors des deux trimestres précédents.