Les prix des résidences aux États-Unis ont enregistré en juin leur plus faible hausse d'une année à l'autre en 20 ans, en raison de ventes modestes et d'une augmentation du nombre d'habitations disponibles sur le marché.

Le fournisseur de données CoreLogic a indiqué mardi que les prix avaient augmenté de 7,5 % en juin, comparativement à la même période il y a un an. Bien que solide, ce gain est inférieur à celui de 8,3 % réalisé en mai, par rapport à mai 2013, et au récent sommet de 11,9 % atteint en février.

Sur une base mensuelle, les prix n'ont augmenté que de 1 % en juin, en baisse par rapport à la progression de 1,4 % du mois de mai. Mais les données mensuelles de CoreLogic ne sont pas ajustées aux facteurs saisonniers, comme la température plus clémente du printemps.

Le ralentissement de la hausse des prix des habitations devrait faciliter l'achat d'une résidence. Les prix avaient augmenté fortement l'an dernier, parallèlement aux taux hypothécaires. En même temps, les chèques de paie des Américains n'ont pas augmenté aussi rapidement, ayant enregistré une hausse de seulement deux % par année depuis la fin de la récession - un rythme sensiblement similaire à celui de l'inflation. En conséquence, de nombreux acheteurs éventuels, surtout les plus jeunes, ont été tenus à l'écart du marché.

Les ventes d'habitations existantes ont diminué durant la deuxième moitié de l'année dernière et elles n'ont repris que modestement depuis lors. Elles ont augmenté à un taux annuel désaisonnalisé de 5,04 millions en juin, ce qui représente un troisième gain consécutif. Mais ce rythme est inférieur de 2,3 % à celui d'il y a un an.

Enfin, une mesure des contrats signés a glissé de 1,1 % en juin, laissant croire que les ventes pourraient ralentir lors des mois à venir.