Après des travaux de 75 millions au Château Frontenac, Ivanhoé Cambridge procédera à une rénovation en profondeur à l'hôtel Reine-Elizabeth, au centre-ville de Montréal.

«On va faire un investissement assez important au Reine-Elizabeth, a dit Daniel Fournier, président de la filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement en réponse à une question de la presse. Des chambres ont été fermées parce qu'il est grand [982 chambres]. C'est un format [d'une autre époque] comme le Royal York à Toronto. Mais on va en reconstruire un très grand bout au cours des rénovations.»

Pressé de questions, M. Fournier n'a pas voulu dévoiler trop de détails. Sinon qu'Ivanhoé travaille avec la firme branchée Sid Lee sur le nouveau concept. Les rénovations se feront dans le cadre d'un plan d'ensemble avec la Place Ville-Marie.

Ivanhoé a indiqué dans le passé vouloir se départir de ses hôtels, à l'exception du Reine-Elizabeth, de l'hôtel W et du Château Frontenac.

La société a déjà vendu 45% de son portefeuille hôtelier depuis trois ans, pourcentage qui passera à 67% d'ici quelques semaines.

Hausse de 5 milliards

Figurant déjà parmi les 10 investisseurs immobiliers les plus importants de la planète, Ivanhoé Cambridge a accru son actif net de 4,6 milliards en 2013. La valeur nette atteint maintenant 22,6 milliards, comparativement à 18,0 milliards un an plus tôt.

La société immobilière possède une masse critique de propriétés au centre-ville de Montréal, principalement dans les immeubles de bureaux de catégorie A et les galeries marchandes de la rue Sainte-Catherine.

En pourcentage, ses investissements ont crû au Québec et aux États-Unis et ont diminué en Europe et en Asie dans la dernière année.

Sur le plan sectoriel, Ivanhoé a augmenté ses participations dans les centres commerciaux et les immeubles multirésidentiels.