Le marché immobilier canadien a connu un certain ralentissement au premier trimestre, quand les prix ont reculé de près de 2%, mais le pays continue à faire mieux que d'autres pays développés, indique un nouveau rapport rendu public mercredi par la Banque Scotia.

Le rapport «Tendances immobilières mondiales» démontre que le prix moyen national corrigé en fonction de l'inflation a glissé de 1,6% au premier trimestre de 2012 par rapport à la même période l'an dernier.

Le gain avait été de 1,3% au quatrième trimestre.

Le marché de l'habitation canadien continue de surclasser les marchés de l'habitation des autres pays développés, a souligné Adrienne Warren, l'économiste principale de la Banque Scotia. Les tendances des prix sont relativement stables dans la plupart des marchés locaux, bien que quelques-uns, en particulier celui de Toronto, continuent d'afficher une forte appréciation des prix, a-t-elle ajouté.

Les mesures d'austérité budgétaire, la hausse du chômage et le resserrement des conditions de crédit ont mis les acheteurs potentiels sur la touche même si les banques centrales maintiennent des politiques monétaires très accommodantes, selon Mme Warren.