C'est au Québec que les consommateurs croient le plus être bien positionnés pour faire face à une baisse possible du prix des propriétés, révèle la 19e enquête annuelle sur les tendances du marché résidentiel de RBC.

Il y a 78% des Québécois interrogés qui sont de cet avis, contre une moyenne nationale de 74%, précise l'étude rendue publique jeudi.

En outre, la proportion de Québécois qui estiment qu'il est sensé d'être propriétaire de sa maison est élevée (87%, par rapport à la moyenne nationale de 88%). La majorité des Québécois croient qu'il est préférable d'acheter une maison maintenant (57%) plutôt que l'an prochain (43%).

À l'échelle nationale, une majorité croissante de Canadiens estiment préférable d'acheter une maison maintenant (59%, en hausse de 4% par rapport à l'an dernier) plutôt que l'an prochain (41%).

En dépit de la conviction qu'il est sensé d'être propriétaire de sa maison, les Canadiens sont légèrement plus nombreux cette année à affirmer qu'il est peu probable qu'ils achètent une maison d'ici deux ans (73%, en hausse de 2%). La majorité des Canadiens estiment que l'achat d'une propriété est un bon placement (88%, en hausse de 2% par rapport à l'an dernier), et plus des deux tiers (68%) croient que la valeur de leur propriété a augmenté depuis deux ans, une proportion semblable à celle de l'an dernier (69%).

Les répondants qui prévoient acheter au cours des deux prochaines années se disent préoccupés par la hausse des prix des propriétés (23%) et des taux hypothécaires (22%).

Cette année, plus de Canadiens estiment que le marché actuel avantage les vendeurs, puisque le nombre d'acheteurs est supérieur au nombre de maisons à vendre (27%, en hausse par rapport à 20% en 2011). Près de quatre Canadiens sur dix affirment que le marché actuel avantage les acheteurs car le nombre des maisons à vendre est supérieur au nombre d'acheteurs (38%, en baisse de 2% par rapport à l'an dernier). Moins de Canadiens estiment que le marché de l'habitation est équilibré (36%, en baisse par rapport à 40% l'an dernier).

Moins de la moitié des Canadiens (47%) croient que les prix des maisons seront plus élevés à la même période l'an prochain, une proportion en baisse de 5% par rapport à l'an dernier (52%), tandis que davantage de Canadiens s'attendent à une stabilisation des prix (30%, en hausse par rapport à 27% en 2011).

Par ailleurs, près de quatre Québécois sur dix croient que le marché de l'habitation dans leur région est équilibré (37%). Près du tiers (35%), soit une proportion moindre que la moyenne nationale (38%), estiment que le marché actuel est un marché acheteur. Près de trois Québécois sur dix (29%) estiment que le marché actuel favorise les vendeurs, une proportion légèrement plus élevée que la moyenne nationale (27%).