Les courtiers hypothécaires de même que les agents d'immeubles ont réagi avec résignation à l'annonce d'hier.

«On ne prévoit pas de catastrophe, mais on surveillera de près l'impact du raccourcissement de la période d'amortissement sur le marché», dit Pierre Leduc, porte-parole de l'Association canadienne de l'immeuble, dans un entretien.

Chez les courtiers hypothécaires, on se réjouit que le gouvernement n'ait pas remonté le niveau de paiement initial au-dessus de 5% de la valeur d'une maison. Jim Murphy, président de l'Association canadienne des conseillers hypothécaires accrédités, fait part, dans un communiqué, de sa préférence pour un amortissement maximal qui serait resté à 35 ans, quitte à qualifier les emprunteurs sur la base d'un amortissement plus court.