Études économiques Scotia affirme que le marché canadien de l'habitation a été l'un des plus performants cette année, mais aussi l'un des plus instables, parmi les pays avancés.

Dans son rapport de fin d'année sur le secteur immobilier, rendu public jeudi, le service des études économiques de la Banque Scotia indique que les marchés mondiaux des immeubles résidentiels ont connu en 2010 une reprise modeste, quoique inégale, soutenue par des taux d'intérêt extrêmement peu élevés ainsi que des conditions économiques en amélioration constante.

Le Canada figure au nombre des six pays, parmi les 12 étudiés par la Scotia, qui ont enregistré une hausse du prix des habitations.

Les prix en vigueur aux États-Unis et en Allemagne sont demeurés au même niveau. Ceux en Irlande, en Italie, au Japon et en Espagne ont diminué.

Le marché immobilier canadien a connu un hiver et un printemps plus animés que d'habitude grâce à une demande accrue au sortir de la récession, ces deux saisons ayant cependant précédé un été inhabituellement tranquille.

La banque prédit un marché canadien plus calme en 2011, les taux d'intérêt demeurant bas et l'incertitude économique persistant.