1. La cote de crédit

C'est le premier critère que le prêteur regarde : «Si elle n'est pas bonne, inutile d'aller plus loin», avertit Christine Lemieux, de Multi-Prêts. Les banques exigent une cote minimale de 620 points. Les prêteurs alternatifs peuvent descendre jusqu'à 540 points.

2. La mise de fonds

Les acheteurs doivent économiser au moins 5% de la valeur de la maison. Ce montant peut provenir d'un don, mais des parents seulement. Sinon, il faut se replier sur le programme Multi-Sources, de la SCHL: la mise de fonds de 5% peut provenir d'un ami, d'une remise en argent par le prêteur hypothécaire, d'un emprunt sur une marge ou une carte de crédit. Mais la prime d'assurance-hypothécaire coûte plus cher.



3. L'emploi


C'est la stabilité qui compte. On demande aux salariés au moins un an pour le même employeur. Les travailleurs autonomes doivent présenter leur avis de cotisation des deux dernières années. C'est là où ceux qui ne déclarent pas tous leurs revenus frappent un mur. «On ne peut pas tout avoir : peu d'impôts versés au gouvernement, et un prêt en fonction des revenus qu'on n'a pas déclaré», dit Mme Lemieux.

4. Les ratios d'endettement

Premièrement, l'ensemble des paiements annuels pour le logement (versements hypothécaires, taxes, chauffage, etc.) ne doivent pas dépasser 32% des revenus bruts (avant impôt) du ménage. Deuxièmement, le service de la dette totale (les paiements pour le logement, plus les paiements de toutes les autres dettes) ne doit pas dépasser 40% des revenus bruts.