Les ventes de logements neufs aux États-Unis ont augmenté en avril par rapport au mois précédent, mais moins que ne le prévoyaient les économistes. Les ventes du mois de mars ont été également plus faibles que dans l'estimation initiale.

Selon les données corrigées des variations saisonnières publiées jeudi par le département du Commerce, les ventes se sont établies à 352 000 unités en rythme annuel en avril, soit une hausse de 0,3% par rapport au mois précédent. Les analystes tablaient sur 360 000, et sur une hausse de 1,1%.

En mars, elles ont été de 351 000 unités en rythme annuel, contre 356 000 annoncées un mois auparavant.

Ces ventes restent à des niveaux très faibles, et affichent une chute de 34% sur un an en avril. Par rapport au creux connu en janvier, leur plus bas niveau depuis la première publication de cette statistique en 1963 à 329 000 unités, la hausse est de 7% sur trois mois.

Nouvelle rassurante pour le secteur immobilier et pour l'économie américaine plus généralement, le stock de logements à vendre continue de reculer, s'étant établi à 297 000 fin avril, un chiffre au plus bas depuis mai 2001.

La construction résidentielle ayant fortement ralenti, ce stock a baissé de 4,2% par rapport à fin mars, et de 35,4% sur un an, du jamais vu depuis 1963.

Il constituait encore l'équivalent de 10,1 mois de ventes au rythme actuel, contre 10,6 mois fin mars, et un pic à 12,4 mois fin janvier.

Autre bonne nouvelle pour l'immobilier, le prix médian de vente d'un logement a connu une hausse en avril, à 209 700$ (soit 3,7% de plus qu'en mars), même s'il reste en baisse de 14,9% sur un an.