Des PME de la fabrication de portes et fenêtres subiront les contrecoups de la disparition de Cover, l'un des principaux fabricants d'unités de verre scellé, parce qu'ils seront contraints d'honorer la garantie sur leurs produits même si leur fournisseur a mis un terme à ses activités. La facture sera salée.

Des PME de la fabrication de portes et fenêtres subiront les contrecoups de la disparition de Cover, l'un des principaux fabricants d'unités de verre scellé, parce qu'ils seront contraints d'honorer la garantie sur leurs produits même si leur fournisseur a mis un terme à ses activités. La facture sera salée.

«Ça va créer une onde de choc dans l'industrie des portes et fenêtres, dit Robert Doyon, PDG de Groupe Atis, fabricant numéro un de portes et fenêtres au Québec et dépositaire des marques Solarcan et Laflamme. Il y a énormément de petits et moyens acteurs dans l'industrie qui faisaient affaire avec Cover et qui font face à des problèmes de garantie aujourd'hui. Ça va entraîner de grandes difficultés financières et même des arrêts d'entreprises.»

Dans l'industrie, le fabricant des unités scellées assure la garantie en changeant l'unité défectueuse, explique M. Doyon. Quand le fournisseur n'existe plus, toutefois, cela se fait aux frais du fabricant de portes et fenêtres qui a installé les produits.

Cover a fermé temporairement ses quatre usines du Québec. Les deux dernières, à Anjou et Saint-Agapit, ont cessé leurs activités le 17 avril en raison d'un «manque total et soudain de financement», selon l'avis de licenciement collectif.