Stella-Jones (T.SJ) affirme que le renforcement de l'économie nord-américaine et l'amélioration du marché américain de l'habitation exercent une pression sur les stocks de bois utilisé pour ses traverses de chemin de fer et ses poteaux destinés aux sociétés de services publics.

Néanmoins, l'entreprise montréalaise a indiqué vendredi être en mesure de faire au défi puisque la solidité de ses stocks et de son réseau d'approvisionnement devrait lui permettre de répondre à la demande à un coût optimal.

L'approvisionnement est restreint en raison de la fermeture de nombreuses usines durant la crise du logement de ces dernières années, a affirmé le président et chef de la direction de Stella-Jones, Brian McManus, qui s'est dit confiant que les usines existantes augmenteront leur capacité et que de nouvelles installations seront ouvertes.

«La ressource en bois est certainement là, de sorte que nous nous trouvons seulement dans une situation un peu serrée. (Mais) nous sommes chanceux d'avoir de bons stocks, et nous pensons que cela constituera un avantage pour nous par la suite», a-t-il déclaré lors d'une conférence téléphonique.

La construction de logements a augmenté de 17,7 pour cent l'an dernier aux États-Unis, à 976 000 unités, ce qui constitue son meilleur résultat depuis 2007. Les analystes s'attendent à de nouveaux gains cette année, alors que la hausse de la croissance de l'emploi stimule la demande.

Stella-Jones a cherché à faire l'acquisition de scieries afin d'assurer son approvisionnement, mais a plutôt décidé de confier des contrats à certaines usines, a indiqué M. McManus.

L'entreprise a par ailleurs annoncé vendredi qu'elle avait décidé d'augmenter son dividende trimestriel de 40 %. Ce dividende sera de 7 cents par action, payable le 30 avril aux actionnaires inscrits le 2 avril.

La firme a aussi indiqué avoir vu ses profits augmenter de 19 % au quatrième trimestre, principalement grâce à des acquisitions et un gain de conversion de 5,8 millions de dollars sur des ventes libellées en dollars américains. Environ 80 % des ventes de bois d'oeuvre de la société sont réalisées aux États-Unis.

Stella-Jones a enregistré un bénéfice net de 19,7 millions de dollars, ou 29 cents par action, au cours de la période de trois mois terminée le 31 décembre. Cela se compare au bénéfice net de 16,5 millions de dollars, ou 25 cents par action, réalisé lors du trimestre équivalent il y a un an.

Les ventes ont augmenté et atteint 211,9 millions de dollars de dollars, comparativement à 159,3 millions de dollars un an auparavant.

Les analystes consultés par Thomson Reuters s'attendaient en moyenne à un résultat net de 30 cents par action sur des revenus de 218 millions de dollars.

Sur l'ensemble de l'exercice 2013, Stella-Jones a réalisé un bénéfice net de 92,5 millions de dollars, ou 1,34 $ par action, comparativement à un bénéfice net de 73,1 millions de dollars, ou 1,13 $ par action, en 2012.

Les revenus de l'entreprise se sont élevés à 970,1 millions de dollars, contre 717,5 millions de dollars un an plus tôt.

À la Bourse de Toronto, les actions de Stella-Jones ont clôturé vendredi à 27,60 $, en hausse de 56 cents par rapport à leur précédent cours de fermeture.