Les travailleurs de l'usine de Kronos Canada, à Varennes, en Montérégie, ont accepté mercredi à 70,8% l'entente de principe intervenue la veille avec la direction de Kronos Worldwide, après un blitz de négociation amorcé le 13 novembre.

Un lock-out avait été décrété le 13 juin par Kronos Canada, entreprise spécialisée dans la production du dioxyde de titane, deux jours avant l'échéance de la convention collective touchant quelque 300 travailleurs.

François Morin, porte-parole du Syndicat national des employés de Kronos Canada, affilié à la CSN, a parlé d'un «lock-out inutile et coûteux» et a fait valoir la détermination et les pressions des membres et «l'appui de tous les syndicats affiliés à la CSN».

Le nouveau contrat de travail, qui sera en vigueur jusqu'au 15 juin 2018, permettra de résoudre «plusieurs litiges» survenus au fil des derniers mois, a soutenu le syndicat par communiqué, citant des enjeux de sous-traitance et de «portée de l'unité d'accréditation».

Le syndicat indique que le régime de retraite à prestations déterminées sera graduellement remplacé par un régime à cotisations déterminées.

Parlant d'une «ombre au tableau», le syndicat mentionne que le délai de reprise des activités de l'usine s'étalera sur plusieurs semaines, soit à compter du 13 décembre jusqu'au début de février 2014.