Tampon Hunt! «La chasse aux tampons» titrait le New York Daily News mercredi dernier. Depuis quelques semaines, plusieurs femmes multiplient les visites dans les pharmacies de la Grosse pomme dans l'espoir de mettre la main sur une boîte (ou plusieurs) d'o.b., des tampons. En vain!

Désespérées, certaines se tournent vers internet pour en commander (drugstore.com) et vers les médias sociaux pour faire état de leur désespoir. Autre solution envisagée pour faire le plein de tampons, décrit le Daily News? eBay où des paquets de trois boîtes se vendraient 76$ ou encore 150$ pour sept boîtes!

Le fabricant Johnson & Johnson, qui n'a pas voulu émettre de commentaires dans un premier temps, s'est ravisé le lendemain en s'excusant publiquement auprès des consommatrices pour cet inconvénient et en expliquant sommairement qu'il était causé par un pépin dans la distribution et la fabrication.

Pourquoi en faire un cas et ne pas acheter simplement une autre marque? Car les femmes opteraient pour des o.b. pour leur petite taille et, selon la rédactrice en chef d'un magazine féministe citée par le Daily News, par conscience environnementale, les tampons venant sans applicateur.

Sans être aussi dramatique pour les inconditionnelles de la marque, cette situation s'applique aussi à Montréal. Si on trouve des boîtes o.b. à la pharmacie Jean-Coutu du 614 de la rue Saint-Jacques, elles ont disparu des rayons de celle du 5201, de l'avenue du Parc. «Depuis deux mois, confirme un commis sur le plancher. Certaines pharmacies qui en commandent en reçoivent peut-être, mais pas nous.»

Elles se sont aussi évaporées au Pharmaprix du 3861, boulevard Saint-Laurent, mais la direction de l'entreprise a fait savoir à La Presse Affaires «qu'il n'y a pas de rupture de stock, qu'il n'y a pas de problèmes comme tel».

Johnson & Johnson à Toronto n'a pas rappelé La Presse Affaires à ce sujet.