Après une année marquée pas des déclins prononcés, tant au chapitre des revenus qu'à celui des profits, le Groupe ADF (T.DRX) voit une reprise dans ses commandes et une hausse de l'activité de soumission dans la plupart de l'Amérique du Nord.
Le fabricant d'acier de Terrebonne, en banlieue de Montréal, a indiqué jeudi que son carnet de commandes s'établissait à 116 millions, notant que ce montant était 17% plus élevé qu'il ne l'était un an plus tôt.
En outre, ADF participe actuellement à des négociations pour obtenir des contrats additionnels qui pourraient totaliser 250 millions.
L'appréciation de la demande pour des structures d'acier fait suite à une année où les revenus d'ADF ont diminué d'un tiers et où les profits ont été réduits de plus de moitié par rapport à l'exercice précédent.
Les revenus de l'exercice financier 2010, terminé le 31 janvier, se sont établis à 65,7 millions, en baisse par rapport à ceux de 98,9 millions affichés l'année précédente.
Le bénéfice net d'ADF a reculé à 7 millions, soit 19 cents par action, contre 15,6 millions, ou 42 cents l'action, un an plus tôt. Groupe ADF n'a pas dévoilé ses résultats financiers pour le quatrième trimestre.
Le chef de la direction d'ADF, Jean Paschini, a qualifié la performance financière de 2010 de «satisfaisante», à la lumière des conditions économiques difficiles qui ont prévalu pendant toute l'année.
«Nous avons relevé avec efficacité et discipline les défis de la crise économique mondiale en maintenant des marges bénéficiaires élevées et en terminant l'exercice en excellente situation financière», a-t-il fait valoir dans un communiqué.
«Nous avons obtenu certains des contrats les plus prestigieux qui ont vu le jour en Amérique du Nord au cours des derniers trimestres.»
Par ailleurs, ADF a entrepris des démarches pour percer sur un nouveau marché, celui de la construction et la rénovation de centrales nucléaires. Selon M. Paschini, ce secteur a le potentiel pour devenir une source de croissance à moyen terme.
L'action du Groupe ADF prenait jeudi après-midi trois cents à la Bourse de Toronto, pour s'échanger à 2,35 $.